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Le saut en parachute, bien plus qu'une activité extrême

Le saut en parachute est bien plus qu'une simple activité extrême, il offre une multitude d'intérêts, tant sur le plan physique que psychologique. C'est une expérience qui marque les esprits...

Sensations uniques, adrénaline

  • Chute libre et adrénaline

    La principale motivation pour beaucoup est la montée d'adrénaline intense provoquée par la chute libre à environ 200 km/h. Cette décharge d'hormones procure une sensation d'euphorie et de vitalité incomparables.

  • Sensation de vol et de liberté

    Une fois le parachute ouvert, la descente sous voile devient plus calme et offre un sentiment de légèreté et de liberté absolue, avec une vue panoramique époustouflante sur le monde.

  • Expérience inoubliable

    C'est un souvenir gravé à jamais, une aventure hors du commun que l'on a plaisir à raconter et à revivre mentalement.

Dépassement de soi, confiance renforcée

  • Vaincre ses Peurs

    Le parachutisme est l'un des meilleurs moyens de se confronter directement à la peur du vide et à l'inconnu. Réussir à faire ce pas génère un immense sentiment de dépassement de soi en sortant de ss zone de confort.

  • Confiance en soi boostée

    Le fait d'affronter et de surmonter une peur aussi profonde a des effets durables sur la confiance en soi et l'estime de soi. Vous vous prouvez que vous êtes capable de gérer des situations extrêmes et de relever des défis.

  • Gestion du stress

    L'expérience permet d'apprendre à maîtriser ses émotions et à gérer un niveau de stress très intense, une capacité qui peut ensuite se transférer dans la vie quotidienne.

Bienfaits pour le mental et l'esprit

  • Lâcher prise

    Pendant le saut, l'esprit est libéré des soucis et des pensées parasites. Vous êtes forcé de vivre pleinement l'instant présent et une méditation en mouvement.

  • Hormones du bien-être

    En plus de l'adrénaline, le cerveau libère de la dopamine et des endorphines (les hormones du bonheur), ce qui améliore l'humeur et procure une sensation de plénitude et de satisfaction après l'atterrissage.

  • Relativiser les problèmes

    Après avoir sauté, les petits tracas du quotidien semblent souvent moins intimidants et plus faciles à gérer.

En résumé, le saut en parachute est une quête d'intensité, de liberté et d'accomplissement personnel qui a des répercussions positives sur votre force mentale et votre manière d'aborder la vie.

Avez-vous déjà pensé à sauter en parachute ou est-ce une idée qui vient de vous traverser l'esprit ?

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"Professeur" - Cadre légal, référentiels professionnels

Titre de "Professeur" dans l'enseignement du parachutisme en France : Cadre Légal, référentiels professionnels et nuances terminologiques

Le titre de « professeur » en France est une appellation à statut légal, principalement réservée aux fonctionnaires de l'État relevant du Ministère de l'Éducation Nationale ou du Ministère des Sports. L'usage de ce terme ne s'applique pas de manière générique à l'ensemble des professionnels de l'enseignement.

Sur la base d'une analyse exhaustive des cadres juridiques et professionnels français, il est établi qu'un individu enseignant le parachutisme, quel que soit le niveau de son expertise, ne détient pas le titre officiel de « professeur ». Ses titres professionnels légitimes et précis sont définis par les certifications de « moniteur », « instructeur » ou « éducateur sportif », qui sont reconnus et encadrés par l'État.

Cet article détaille les parcours professionnels distincts qui mènent à ces titres, clarifie les différences essentielles et formule des recommandations pour une représentation professionnelle rigoureuse et conforme.

1. Le Cadre légal et les titres officiels de "Professeur" en France.L'appellation « professeur » en France est un titre juridiquement protégé qui confère un statut de fonctionnaire de l'État. Ce statut est acquis par la réussite à des concours de recrutement ou par la titularisation dans des corps spécifiques de la fonction publique, distincts de toute autre profession.1.1. Les Professeurs de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur : Un statut de la fonction publique d'État

Le titre de professeur est au cœur de l'organisation de l'enseignement public en France. Pour enseigner dans un collège ou un lycée général, il est impératif d'obtenir le Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré (CAPES). Les lauréats de ce concours, qui peut concerner diverses sections telles que les arts plastiques ou la documentation, deviennent des « professeurs certifiés », un corps de fonctionnaires de l'État. Une qualification supérieure est l'Agrégation, un concours encore plus sélectif, dont les lauréats intègrent le corps des « professeurs agrégés ». Le statut d'agrégé est le plus souvent associé à l'enseignement dans le second degré, bien qu’un décret précise leur possibilité d'être affectés dans l'enseignement supérieur.

À l'échelle universitaire, la terminologie et le statut de professeur atteignent leur plus haut niveau d'exigence. Le corps des « professeurs des universités » est composé de fonctionnaires titulaires nommés sur un poste dans un établissement public d'enseignement supérieur et de recherche. Pour être candidat à ces fonctions, il est nécessaire d'avoir été préalablement inscrit sur une liste de qualification, généralement obtenue après avoir soutenu une Habilitation à Diriger des Recherches (H.D.R.). Des concours spécifiques ou des voies de recrutement internes sont également ouverts aux maîtres de conférences, un grade d'enseignant-chercheur inférieur au grade de professeur, mais qui, comme ce dernier, est un corps de fonctionnaires.

Dans l'enseignement primaire, le corps des instituteurs a été remplacé par celui des « professeurs des écoles ». Toutefois, la création de ce corps ne confère pas un titre honorifique de professeur au sens formel, réaffirmant que l'appellation est un statut de la fonction publique d'État, et non un terme générique pour un enseignant.

Cette structuration des titres met en évidence un modèle hiérarchique et étatique très spécifique. Le titre de « professeur » est une désignation légale qui confère un statut, et non une simple description de l'activité d'enseignement. Contrairement à d'autres pays où le terme peut être utilisé plus largement, en France, il est indissociable d'un cadre réglementaire et d'une position de fonctionnaire.

1.2. Le Corps Spécifique des "Professeurs de Sport"

L'État a institué un corps de fonctionnaires de catégorie A, les « Professeurs de Sport » (PS), par un décret spécifique en 1985. Ces agents, relevant du Ministère chargé des Sports, sont des cadres techniques et pédagogiques de haut niveau dont les missions s'étendent bien au-delà de la simple animation sportive. Ils sont notamment chargés de la formation des cadres sportifs, de la préparation des athlètes d'élite, et de la participation aux stratégies de détection et de sélection en vue des équipes de France.

La création de ce corps distinct est une démonstration claire de la volonté de l'État de définir et de protéger l'usage de l'appellation « professeur » même dans un contexte sportif.

Cette structuration administrative suggère fortement que toute profession d'enseignement sportif non intégrée à ce corps ne peut légitimement prétendre à cette appellation. Le fait que le parachutisme ne soit pas explicitement rattaché à ce corps technique de fonctionnaires laisse penser que les professionnels de ce secteur relèvent d'un cadre réglementaire différent, ce qui rend l'usage du titre de « professeur » impropre d'un point de vue juridique.

2. Les Titres et Diplômes de l'Enseignement du Parachutisme : Le Référentiel Officiel

La profession de l'enseignement du parachutisme dispose de son propre ensemble de titres, de diplômes et de certifications, qui sont officiellement reconnus et encadrés par les autorités compétentes, notamment le Ministère des Sports et la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC).

2.1. Le Cadre Professionnel : Moniteur, Instructeur, Éducateur Sportif

Les professionnels qui enseignent le parachutisme à titre rémunéré détiennent des diplômes d'État spécifiques.

L'un des plus courants est le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport (BPJEPS) mention «parachutisme ». Ce diplôme, classé au niveau 4 du RNCP, atteste que le titulaire est un « éducateur sportif » ou un « moniteur » capable d'encadrer tout type de public dans le cadre d'activités de découverte, d'animation et d'éducation. Le BPJEPS est une formation en alternance de plusieurs centaines d'heures et permet au moniteur de concevoir des séances sécurisées pour faire progresser les participants, notamment à travers des options comme la Progression Accompagnée en Chute (PAC) ou le saut en tandem.

Un niveau de qualification plus élevé est celui d'« instructeur ». Cette qualification, distincte de celle de moniteur, est obligatoire pour permettre à un professionnel de diriger l'instruction en vol nécessaire à l'obtention de la licence de parachutiste professionnel. Cette distinction n'est pas un simple jeu de mots ; l'instructeur est un formateur de professionnels, tandis que le moniteur forme généralement un public de loisirs ou d'initiation.

Par ailleurs, le Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport (DEJEPS) « spécialité perfectionnement sportif » permet à son titulaire d'exercer le métier d'entraîneur auprès de publics compétiteurs et de participer à la direction de structures. Les titulaires de ce diplôme évoluent très majoritairement dans le secteur fédéral.

2.2. La Hiérarchie des Certifications Aéronautiques et Sportives

La progression dans le parachutisme repose sur une série de brevets et de qualifications techniques qui valident l'expérience et le niveau de compétence du pratiquant.

Par exemple, et pour faire simple, le Brevet A, le premier diplôme de la Fédération Française de Parachutisme (FFP), est l'aboutissement d'une formation théorique et pratique qui sanctionne l’autonomie à sauter sur une école . Le Brevet C permet d'effectuer des contrôles de sécurité et d'encadrer à bord d'un avion, tandis que le Brevet D ouvre la voie aux sauts de démonstration.

L'accès aux diplômes d'État comme le BPJEPS exige une expérience significative, comprenant un nombre minimum de sauts et une pratique continue sur plusieurs années. Par exemple, la qualification de parachutiste biplace nécessite un minimum de 1000 sauts en chute libre et une expérience récente.

Cette exigence démontre que l'expertise dans le parachutisme est mesurée par une combinaison de compétence technique, d'expérience pratique et d'une formation pédagogique spécifique.
La supervision de la profession par plusieurs ministères (Sports et Transition Écologique/Cohésion des Territoires, responsable de l'aviation civile)  souligne que le parachutisme est une activité aéronautique hautement réglementée mais pas seulement un sport. Cette double régulation renforce la légitimité des titres professionnels de « moniteur » et d'« instructeur », qui sont les seules appellations légales pour exercer cette activité.

3. Analyse comparative et nuancée de la terminologie : L'usage contre le droit

La question de l'appellation de « professeur » dans l'enseignement du parachutisme révèle une disjonction fondamentale entre l'usage courant du terme et son statut juridique précis en France.

3.1. La disjonction légale : L'appellation est un statut, pas une fonction

Il existe une séparation totale et rigoureuse entre le cadre juridique de l'enseignement académique et sportif d'État et celui de l'enseignement du parachutisme.

Les diplômes requis pour devenir moniteur ou instructeur de parachutisme ne donnent pas accès aux corps de professeurs agrégés, certifiés ou de sport.

Le cheminement pour les parachutistes est axé sur la certification de compétences techniques et pédagogiques spécifiques, mesurées en nombre de sauts, en expérience et en capacité d'encadrement.

À l'inverse, l'accès au titre de professeur dans le système public passe par la réussite à un concours ou l'obtention de diplômes académiques (Master, Habilitation à Diriger des Recherches - H.D.R).
La mention de professions comme « Professeur de lycée professionnel en enseignement technique » ou « Professeur d'enseignement agricole » dans les fiches métiers des instructeurs de parachutisme  ne signifie pas une équivalence de titre. Elle est plutôt une comparaison salariale dans un même domaine de l'éducation technique ou de l'enseignement professionnel, soulignant que ces professions sont distinctes mais peuvent se situer sur un même niveau de rémunération.

Cette distinction est un indicateur clair que le métier d'instructeur de parachutisme n'est pas un sous-ensemble du corps des professeurs. L'utilisation du titre de « professeur » en dehors de son cadre juridique strict pourrait être perçue comme une usurpation de statut ou une fausse représentation des qualifications.

3.2. Le "Professeur" : Une appellation d'usage, un titre de respect, mais non un Droit Formel.

La confusion autour du titre de « professeur » provient de son usage dans la langue courante. Dans de nombreux contextes, le terme est utilisé pour désigner un enseignant, un maître ou un expert dans un domaine donné, qu'il s'agisse de sport, de musique ou d'artisanat.

Un élève peut s'adresser à un instructeur de parachutisme en l'appelant « Monsieur le Professeur » par respect pour son expertise et sa capacité à transmettre un savoir complexe. Cet usage informel est une marque de déférence, similaire à l'emploi du titre de « docteur » pour un médecin, qui est une convention sociale et non une qualification formelle.
Cependant, cette reconnaissance sociale ne confère en aucun cas un droit d'usage du titre en tant que qualification professionnelle. Le fond de la question posée par l'utilisateur réside dans la contradiction entre cette convention sociale, qui valorise l'expertise, et la réalité juridique française, qui encadre strictement les titres professionnels.

Adopter l'appellation de « professeur » de manière formelle ou dans un cadre professionnel serait un manquement au respect de la législation en vigueur et des référentiels de leur propre métier. Le véritable symbole d'un « haut niveau » dans l'enseignement du parachutisme réside dans les qualifications techniques et professionnelles qui sont reconnues par les autorités compétentes, comme les diplômes d'État (Instructeur de parachutistes professionnels,BPJEPS, DEJEPS). Ces qualifications attestent de l'expertise et du professionnalisme du moniteur ou de l'instructeur, tout en respectant le cadre légal de la profession.

4. Synthèse et recommandations

L'analyse des cadres légaux et professionnels établit de manière irréfutable que le titre de « professeur » est une appellation statutaire, non applicable à la profession de l'enseignement du parachutisme. Les titres officiels sont ceux de « moniteur », « instructeur » ou « éducateur sportif », qui correspondent à des diplômes et des parcours de formation spécifiques et reconnus.

4.1. Conclusion sur le droit d'usage du titre de "Professeur"


L'analyse juridique et professionnelle confirme que l'individu qui enseigne le parachutisme, même à un niveau d'expertise élevé, ne possède pas le droit formel et légal d'utiliser le titre de « professeur ». Cette appellation est strictement encadrée par le statut de la fonction publique d'État, dans des corps distincts qui ne correspondent pas aux qualifications et missions d'un professionnel du parachutisme. L'usage informel, bien que respectueux, ne doit pas se substituer aux titres officiels qui garantissent la légitimité et la sécurité de la profession.

4.2. Recommandations Professionnelles

* Adopter le titre officiel approprié.

La profession de l'enseignement du parachutisme est valorisée et reconnue par ses propres titres. Le professionnel devrait se présenter en tant que « moniteur de parachutisme » ou « instructeur parachutiste professionnel », des titres qui reflètent avec exactitude ses qualifications et son statut.

* Mettre en valeur les qualifications spécifiques. La véritable mesure de l'expertise d'un enseignant de parachutisme ne se trouve pas dans un titre non autorisé, mais dans les certifications qu'il a obtenues. Il est recommandé de mettre en avant les diplômes d'État qui sont les indicateurs reconnus de la compétence technique et pédagogique dans la communauté du parachutisme.

* Comprendre la spécificité de la profession. Le parachutisme est un domaine hautement technique et réglementé, opéré sous l'égide de ministères et secrétariats d’État distincts de l'Éducation Nationale.

Le professionnel doit embrasser la singularité de son métier et de sa hiérarchie de titres, qui sont spécifiquement conçus pour les exigences de son activité et pour la sécurité des pratiquants.

 

Thibault Adnet, consultant, expert en parachutisme

 

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Parachutisme et rémunération

1) Les parachutistes titulaires du brevet et de la licence de parachutiste professionnel peuvent effectuer tous types de saut en parachute contre rémunération y compris l'encadrement et l'animation ; ils doivent cependant posséder la qualification de pilote de parachute biplace pour l'emport de passager ou la qualification d'instructeur pour enseigner au cours du saut en parachute ce qui inclut le transport en aéronef, le saut, la chute libre et le vol avec voilure.

2) Les parachutistes titulaires peuvent, contre rémunération, enseigner, animer ou encadrer une activité physique ou sportive ou entrainer ses pratiquants, à titre d’occupation principale ou secondaire, de façon habituelle, saisonnière ou occasionnelle, si ils sont titulaires d’un diplôme d’Etat (BPJEPS,
DEJEPS, DESJEPS, BEES) de parachutisme.

Notez que :

- un CQP est insuffisant,
- une qualification fédérale (initiateur, moniteur fédéral...) est insuffisante.


Les dispositions de l’article L.211-2 du code du sport permettent aux fédérations de créer des brevets d’encadrement fédéraux mais les activités des personnes non titulaires d’un diplôme d’Etat (BPJEPS, DEJEPS, DESJEPS, BEES) doivent obligatoirement être exercées à titre bénévole.

Toute rémunération, sous quelque forme que ce soit est exclue

 3) Qui risque quoi à rémunérer un non-diplômé ?

Les dispositions de l’article L.212-8 du code du sport sont parfaitement claires :« Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende le fait pour
toute personne d’exercer contre rémunération l’une des fonctions de professeur, moniteur, éducateur, entraineur ou animateur d’une activité physique ou sportive sans posséder la qualification requise".

4) Peut-on « défrayer » un non-diplômé d’Etat ?
Un non-diplômé d’Etat ne peut être indemnisé que de ses frais réels dument démontrés par des notes de frais avec pièces justificatives. Toute rémunération est interdite. Tout avantage en nature, en espèces ou autre est assimilé à une rémunération déguisée, autrement dit à du travail dissimulé.


Bien entendu, il faut exclure tous les systèmes destinés à contourner cette règle légale telle que l’animateur d’un saut qui disposerait d’un CQP vidéo, et qui prétendrait faire une animation gratuite mais être rémunéré pour filmer le saut.
De même, le titulaire d’un CQP soufflerie ou d’un BPAPT ne peut pas non plus enseigner, animer ou encadrer du parachutisme contre rémunération.

Source FFP-2023

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Pluriactivité des fonctionnaires

 

Sous réserve des interdictions prévues aux 2° à 4° du I de l'article 25 septies de la loi du 13 juillet 1983 susvisée et de celles prévues par le présent décret, l'agent peut être autorisé par l'autorité hiérarchique dont il relève à cumuler une activité accessoire avec ses fonctions. Cette activité ne doit pas porter atteinte au fonctionnement normal, à l'indépendance ou à la neutralité du service ni placer l'intéressé en situation de méconnaître l'article 432-12 du code pénal.
Cette activité peut être exercée auprès d'une personne publique ou privée. Un même agent peut être autorisé à exercer plusieurs activités accessoires.
Dans le respect des mêmes obligations déontologiques, l'exercice d'une activité bénévole au profit de personnes publiques ou privées sans but lucratif est libre.

Les activités exercées à titre accessoire susceptibles d'être autorisées sont les suivantes :

 1° Expertise et consultation, sans préjudice des dispositions du 3° du I de l'article 25 septies de la loi du 13 juillet 1983 mentionnée ci-dessus et, le cas échéant, sans préjudice des dispositions des articles L. 531-8 et suivants du code de la recherche ;

2° Enseignement et formation ;
3° Activité à caractère sportif ou culturel, y compris encadrement et animation dans les domaines sportif, culturel ou de l'éducation populaire ;
4° Activité agricole au sens du premier alinéa de l'article L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime dans des exploitations agricoles constituées ou non sous forme sociale ;
5° Activité de conjoint collaborateur au sein d'une entreprise artisanale, commerciale ou libérale mentionnée à l'article R. 121-1 du code de commerce ;
6° Aide à domicile à un ascendant, à un descendant, à son conjoint, à son partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou à son concubin, permettant au fonctionnaire de percevoir, le cas échéant, les allocations afférentes à cette aide ;
7° Travaux de faible importance réalisés chez des particuliers ;
8° Activité d'intérêt général exercée auprès d'une personne publique ou auprès d'une personne privée à but non lucratif ;
9° Mission d'intérêt public de coopération internationale ou auprès d'organismes d'intérêt général à caractère international ou d'un Etat étranger ;
10° Services à la personne mentionnés à l'article L. 7231-1 du code du travail ;
11° Vente de biens produits personnellement par l'agent.

Les activités mentionnées aux 1° à 9° peuvent être exercées sous le régime prévu à l'article L. 613-7 du code de la sécurité sociale.
Pour les activités mentionnées aux 10° et 11°, l'affiliation au régime mentionné à l'article L. 613-7 du code la sécurité sociale est obligatoire.

 

Préalablement à l'exercice de toute activité accessoire soumise à autorisation, l'intéressé adresse à l'autorité hiérarchique dont il relève, qui lui en accuse réception, une demande écrite qui comprend au moins les informations suivantes :
1° Identité de l'employeur ou nature de l'organisme pour le compte duquel s'exercera l'activité accessoire envisagée ;
2° Nature, durée, périodicité et conditions de rémunération de cette activité accessoire.
L'intéressé accompagne sa demande de toute autre information de nature à éclairer l'autorité hiérarchique sur l'activité accessoire envisagée.
Lorsque l'autorité compétente estime ne pas disposer de toutes les informations lui permettant de statuer sur la demande, elle invite l'intéressé à la compléter dans un délai maximum de quinze jours à compter de la réception de sa demande.

L'autorité compétente notifie sa décision dans un délai d'un mois à compter de la réception de la demande, hormis le cas mentionné au dernier alinéa de l'article 9, dans lequel ce délai est porté à deux mois.
La décision de l'autorité compétente autorisant l'exercice d'une activité accessoire peut comporter des réserves et recommandations visant à assurer le respect des obligations déontologiques mentionnées au chapitre IV de la loi du 13 juillet 1983 mentionnée ci-dessus, ainsi que le fonctionnement normal du service. Elle précise que l'activité accessoire ne peut être exercée qu'en dehors des heures de service de l'intéressé.
En l'absence de décision expresse écrite dans les délais de réponse mentionnés au premier alinéa, la demande d'autorisation est réputée rejetée.

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Parapro - Formation initiale - Coûts

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FORMATION INITIALE

Avertissement : Le candidat stagiaire doit prendre rendez-vous pour une VISITE MEDICALE de première admission auprès d'un centre d'expertise médicale du personnel navigant (voir adresses utiles) puis faire établir une carte de stagiaire de l'Aviation civile ; nous vous accompagnons dans ces démarches.

Formation et réalisation de 6 sauts pour un coût pédagogique de 1960€.

A votre charge veuillez compter au moins 535€ de visite médicale d'admission , 65€ d'établissement de carte de stagiaire et de 132€ d'assurance.

Selon les conditions météorologiques ou aléas aéronautiques la formation peut être écourtée ou différée en partie ou totalement voire déplacée sur un autre centre école conventionné par l'Ecole du parachutisme français-YepYep parachutisme.

L'hébergement est possible à proximité mais est en sus et à la charge des stagiaires. (Repas, chambre)

 

 

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Adeline Gray - Premier avec un parachute Nylon

Adeline Gray:

La premier saut avec parachute en nylon par un parachutiste professionnel

 Le 6 juin 1942, Adeline Gray, âgée de 24 ans, effectue le premier saut avec un parachute de nylon.

Les premiers parachutes nylon ont été fabriqués par Pioneer Parachute Co. de Manchester, Connecticut. La première descente avec une voile en nylon a été faite par leur parachutiste d'essai, Adeline Gray, sur Brainard Field, Hartford, Connecticut, le 6 juin 1942. Floyd Smith Pioneer Parachute Company effectuera des preuves-tests devant les responsables militaires, confirmant la sécurité de leur nouveau matériau et de sa conception. Smith fut le principal concepteur du premier parachute à chute libre qu'il développa pour l'US Air Services à McCook Airfield en 1919.

Travaillé chez Pioneer Parachute en tant que parachutiste d'essais, Adeline Gray est finalement devenue chef du département de pliage et réparations. Elle était connue pour ses sauts en parachute lors de spectacles aériens à travers le pays. Après son fameux saut, Mme Grey est devenue l'icône publicitaire pour Camel Cigarettes. LIFE magasine diffusa des photos de son saut historique en direct et encourageaient les lecteurs à tester les cigarettes Camel.

Avènement du Ripstop

Avec les approbations militaires américaines puis le certificat de production fédérale et de l'ordre technique standard TSO C-23, tous les fabricants de parachutes ont commencé à utiliser le nylon. Devenant le choix généralisé, pour son excellente résistance mécanique, son élasticité, sa résistance à la moisissure, le nylon, relativement moins cher est également un matériau léger, séchant rapidement. Il est résistant à l'abrasion et aux produits chimiques. Les parachutes seront faits de Nylon sergé ou de nylon ripstop. Le tissu Ripstop Nylon pour parachutes est tissé de manière spécialisée avec des fils très épais pour créer un motif de petits carrés. Quand dans déchirures se produisent dans la voile, les carrés de structure les empêchent de se propager.

True Comics Adeline Gray

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Histoire-Le sauvetage des aérostiers

 

L'aérostation et les premiers sauvetages en parachute

 

Au début de la Première Guerre mondiale, l'aérostation française est très limitée. Les ballons sphériques sont peu performants et les treuils à vapeur lents et poussifs alors l'aviation allemande détruit de nombreux aérostats lors de l'offensive d'automne en Champagne ; on commence à songer à l’utilisation du parachute. Le commandement demande alors aux ateliers aérostatiques de Chalais-Meudon de trouver une parade. On pense à armer la nacelle de deux mitrailleuses pour riposter aux attaques mais les ballons tombent encore

Il est urgent de donner aux observateur une bouée de sauvetage, le Grand Quartier Général demande la mise au point rapide et la fabrication des parachutes sur la proposition du lieutenant JUMESCH et du capitaine LETOURNEUR , officiers de l'aérostation.

La réalisation est rapide car le matériel est en partie étudié. JUCHMES, ancien pilote du dirigeable « LEBAUDY », avait peu avant 1914, réalisé un parachute qu'il destinait à ces appareils ; il  lui suffit de perfectionner son matériel en adjoingnant une ceinture-harnais et un sac.

Le parachute 1915, conçu par JUMESCH et testé par DUCLOS.

Ils confectionnent alors rapidement un parachute qu'ils testent à l'aide de charges de 80 kg. Puis le prototype est essayé par Constant DUCLOS, un fusilier marin, affecté aux ateliers de Chalais-Meudon, qui effectue le 17 novembre 1915 le premier saut en parachute de l'histoire militaire française. Le parachute est homologué, la construction en série est déclenchée. En décembre 1915, les observateurs en sont pourvus.

Toutefois, confier sa vie à cet engin si peu connu et d'apparence si frêle, est angoissant, même devant la perspective terrifiante d'être brûlé. Alors que la construction des parachutes est menée à grande allure à Chalais Meudon, JUCHMES , part sur le front pour donner « le moral parachutiste » accompagné de DUCLOS, lequel exécute, sans le moindre incident, 23 sauts en parachute devant les observateurs pour les convaincre.

Le 16 mars, le lieutenant Levasseur d'Hierville, observateur à la 68e compagnie, ascensionne à hauteur du fort des Sartelles face à la Côte du Talou. Son ballon se trouve à 1 100 m, lorsqu'un avion français, volant à basse altitude, heurte le câble qui se rompt. Levasseur décide de sauter, récupérant le matériel confidentiel, carte, croquis, consignes.

Sa descente dura 15 minutes, il atterrit à 400 m des lignes allemandes. Il devint le premier parachutiste français à avoir effectué un saut devant l'ennemi.

Le parachute équipa tout de même un grand nombre de ballons d’observation et on dénombre de 1916 à 1918, 157 descentes effectuées par des pilotes et des observateurs français. Mais ceci n’est rien sur les 200 000 pilotes Français, Italiens, Anglais, Américains, Allemands et Russes morts durant cette guerre dont 25 % auraient pu être probablement sauvés s’ils avaient été munis d’un parachute.

 

 

 
Constant Duclos est le premier parachutiste militaire français, c'était un marin.
Quand la Première Guerre mondiale éclate, il est affecté au premier bataillon des Fusiliers Marins. Il survivra à la bataille de l'Yser. 
Sa connaissance des cordages lui permet d'intégrer l'aéronautique en 1915.

Constant Duclos participe à un projet de parachute destiné à sauver la vie des aérostiers (aéronaute).

En effet, lors de l'offensive d'automne en Champagne du général Joffre, l'aérostation perd plusieurs ballons. Le commandement demande alors au centre de Chalais-Meudon de trouver une parade. On pense tout de suite à armer la nacelle mais deux officiers de l'aérostation, le lieutenant Jumesch, et le capitaine Letourneur, proposent d’utiliser le parachute.

Jumesch, ancien pilote de dirigeable confectionne alors rapidement un parachute qu'il teste à l'aide de sac de sable de 80 kg. Puis son prototype est essayé par Constant Duclos, un fusilier marin.

Constant Duclos effectue à Courtellemont (ville disparue sous les bombardements) le 17 novembre 1915 à 16 heures à 300 m d'altitude le premier saut en parachute de l'histoire militaire française. Il lui faudra 4 longues minutes pour atteindre le sol1.

En décembre 1915, le parachute est homologué ; la construction en série est alors entamée.

Constant Duclos est ensuite envoyé en zone armée afin de convaincre les aérostiers d'utiliser ce nouvel outil. Il effectuera alors vingt-trois descentes en parachute, établissant ainsi le record du plus grand nombre de sauts de la Première Guerre mondiale.

Titulaire de la médaille militaire, chevalier de la Légion d'honneur en 1937, la rosette de la Légion d'honneur lui fut décernée un an après sa mort, en 1963.

 

 

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Un saut depuis la Statue de la Liberté

Un BASE jump depuis la Statue de la liberté...

"Steeplejack making successfull Parachute Drop from the Torch of the Statue of Liberty" 

 

Frederick Rodman Law était un parachutiste professionnel du début du XXème siècle qui fut d'abord cordiste "steeplejack" puis cascadeur et acteur , frère aîné du pionnier de l'aviation Ruth Law Oliver. Il jouera dans plusieurs films muets dont un en 1914 racontant ses exploits "Daredevil" Law Rodman. 

Après avoir été le second parachutiste à sauter d'un plus lourd que l'air, le 2 Février 1912, Law saute depuis la torche de la Statue de la Liberté à la demande des studios de cinéma. Il s'élance d'un peu plus de 100m. "Le cordiste tombe alors comme un poids mort les 30 premiers mètres". 

Le parachute , ayant été disposé sur la plate-forme de la torche pour qu'il glisse , s'ouvre faiclement. Le vent engendra un atterrissage à 8 m du bord de l'eau. 

Le 13 mars 1913, il tente de se hisser à 1200m au moyen d'une fusée qui explose à la mise à feu ; projeté, il retombe sans égratignure.

F.Rodman Law meurt de la tuberculose en Octobre 1919.

sources Historia et Popular mechanics

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Et Célestin Adolphe Pégoud testa le parachute Bonnet

Le parachute, la bouée de sauvetage des airs ? 

Depuis trois ans, le nombre d’accidents d’avion ne cesse d’augmenter ; en 1910, la Ligue Nationale Aérienne tient une conférence  au cours de laquelle, l’idée d’employer le parachute pour assurer la sécurité en aéroplane est envisagée.

En mars 1912, le Capitaine américain Albert Berry saute au-dessus de Saint-Louis. Installé sous un biplan piloté par Janus, il se jette de d’une hauteur de 500 m ; le saut est un succès cependant Berry lui-même émet des réserves quant à l’utilisation du parachute par un aviateur seul à bord d’un avion en détresse.

En 1913, un certain Frédéric Bonnet, dauphinois comme Pégoud est monté à Paris à la recherche d’un pilote pour expérimenter son invention. Il s’agit d’un nouveau système de parachute maintenu sur le fuselage au moyen d’une plaque incurvée tenue par une chambre à air et que l’on peut libérer à tout moment en plein vol en cas d’avarie. Le parachute composé de trois tissus différents mesure 11 m de diamètre et comporte un trou de 14 cm en son centre. Bonnet espère ainsi remporter la prime promise. Le 5 août au matin, Bonnet présente son invention à Pégoud qui, sans hésiter lui répond « Votre parachute est une merveille ! Il sauvera la vie à bon nombre de pilotes. Je tiens à l’expérimenter le plus tôt possible ».

JPEG - 141.7 koPégoud et Bonnet à Châteaufort (78) le 16 août 1913

La rumeur court…Pégoud et Bonnet mettent à exécution leur projet dans le plus grand secret. Ils font l’acquisition à Issy-les-Moulineaux d’un vieux Blériot XI réformé « tenant de la bique et du lapin » pour reprendre leur propre expression. Pendant ce temps, la rumeur enfle… dans les baraquements des aérodromes avoisinants, le bruit court qu’un "fou", a décidé de s’élever sur un aéroplane, puis de l’abandonner en plein vol en confiant sa vie à un parachute. D’avis unanimes, c’est une idiotie vouée à l’échec ! A Buc même, la nouvelle arrive aux oreilles de Louis Blériot qui s’empresse à dire « S’il s’agit de l’un de mes pilotes, je ne pourrai pas l’en empêcher… mais s’il n’y laisse pas sa peau, ce n’est pas chez moi qu’il trouvera à s’occuper ensuite ! ». Pégoud a vent de ces sarcasmes mais les ignore et poursuit son projet sereinement…

JPEG - 43 koL’aéroplane sera sacrifié pour l’expérience.

Un premier essai infructueux : Le 16 août, vers 17h, sur l’aérodrome Borel situé à Châteaufort, il prend place à bord du vieux Blériot XI réformé. Equipé d’un solide harnais de cuir, il est relié au parachute qui est allongé sur le fuselage. Il prend la pose devant quelques photographes et décolle promptement. Laissons lui la parole : « Je monte à 100 m péniblement, je cherche à monter encore, mais le coucou descend à 80. Alors, je déclenche mon parachute et pique en coupant le moteur. Je me retourne debout pour voir le parachute se déployer. Mais rien ! Il reste aplati. Alors j’atterris dans un champ sur un tas de gerbes ».

JPEG - 41 koPégoud est prêt au décollage, le parachute replié sur le fuselage.

Le second essai sera le bon ! Trois jours plus tard, le mardi 19 août, Pégoud et Bonnet réitèrent leur expérience toujours au départ de Châteaufort. Cette fois, après un test au sol, ils sont sûr d’eux et ont convoqué la presse. Même une équipe des actualités cinématographiques Pathé a fait le déplacement de Paris. Le public, lui aussi mis en éveil par le précédent essai est venu en nombre ainsi que quelques pilotes. On fait les derniers réglages du moteur récalcitrant… quant tout à coup, deux gendarmes surgissent, suivis du Maire. Tous trois sont mandatés par le Préfet de Seine-et-Oise pour interdire « pareille épreuve de nature à présenter un grave danger, tant pour l’expérimentateur que pour le public ». Alors que les négociations s’enlisent, coup de théâtre, un riche propriétaire du village, M. Quesnel, propose que l’essai se produise au-dessus de son domaine privé. A court d’arguments, les autorités cèdent, et vers 18 heures, Pégoud s’envole vers son destin… La foule se précipite au bord de la colline qui domine la vallée. L’avion apparaît, se met en piqué… soudain, la petite corolle de soie blanche s’en détache. Le pilote est sauvé.

JPEG - 95.9 ko"Mon coucou fait le guignol tout seul"

L’avion refuse de s’écraser : Contre toute attente, alors livré à lui-même, il forme dans le ciel, pendant 30 secondes, de curieuses arabesques. Il fait un looping des plus réussis puis, se redresse en souplesse, décroche sur la queue et repart à plusieurs reprises à la conquête des cieux. Il semble vouloir repousser le moment de sa chute pourtant inéluctable.

Voici ce que Pégoud note dans ses carnets : "Epatant ! Je monte à 100 mètres et me dirige droit sur la vallée, je décris un grand cercle et reviens face au vent. Je déclenche en piquant : le parachute se déploie en deux secondes. Après, je suis arraché le long du fuselage prenant un bon coup de stabilisateur dans l’épaule. L’appareil se dérobe. Mon parachute se tient étonnamment, malgré plusieurs cordes cassées. Je fais de la balançoire pendant que mon coucou fait le guignol tout seul. Ce gaillard-là, quand je l’eus débarrassé de ma personne, se sentant plus léger, pique, remonte verticalement, glisse sur l’aile, se rétablit, repique, se redresse, repique encore et s’écrase chez M. Quesnel. Moi, doucement, en père Peinard, je vais m’enchasser dans la forêt" !

Source de l'auteur  Pascal Bouchain

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